Gruner voulait en fait devenir peintre décorateur et commença ses études de peinture en 1815 auprès de Klinger. Il s'inscrit ensuite auprès d' Ephraim Gottlieb Krüger à l' Académie de Dresde . En 1825, grâce au soutien de mécènes, il put s'installer à l'académie de Milan et poursuivre ses études auprès de Giuseppe Longhi et Pietro Anderloni . En 1828, il entreprend un voyage qui le mène dans le sud de la France et en Espagne, où il consacre trois mois d'études à l' Escurial . Il revient temporairement en 1832 et achève la gravure du portrait d' Anton Raphael Mengs.puis a traversé l'Angleterre jusqu'en Écosse. Quelques Madones d'après Raphaël et L'Exposition de Moïse (de la collection du palais de Blenheim ) étaient les œuvres qui l'occupaient là. De 1836 à 1843, Gruner vécut à Rome, où il étudia principalement sous Marc Antoine et réalisa des gravures à partir d'une série de mosaïques sous le titre I mosaïques de la coupole dans la chapelle Chigiana di S. Maria del Popolo à Rome inventati da Raffaelle Sanzio d'Urbino ( Rome 1839) [1] réalisé. Viennent ensuite les fresques du plafond de la salle Héliodore. En 1842, Gruner retourna en Angleterre pour réaliser des dessins basés sur les boîtes de Raphaël au palais de Hampton Court.dans la taille de l'original. À Londres, il bénéficie des faveurs du prince consort Albert de Saxe-Cobourg et Gotha , pour qui il travaille de 1841 à 1855, et de la reine Victoria . En 1845, Gruner fut nommé conseiller artistique de la reine. Gruner est notamment responsable de l'acquisition d'une soixantaine de peintures et de sculptures et a dirigé les travaux de décoration du palais de Buckingham et d'Osborne House . [2] Il a également élaboré les plans du mausolée Frogmore . [3] De 1845 à 1848, il vécut de nouveau à Rome.
Le 2 juillet 1858, il est nommé directeur du Cabinet royal de gravure de Dresde, reçoit une chaire à l'académie et devient membre de la commission de la galerie. Dès 1863, il avait commencé à acheter de précieux tableaux espagnols provenant de Londres à Dresde et provenant de la collection de Louis Philippe . Ernst Mohn (1835-1912) était l'un de ses étudiants à l'académie. Il se rend à Londres presque chaque été et entretient ainsi ses liens avec l'Angleterre. Gruner a également travaillé ici pour la Société Arundel . Son propre travail artistique était principalement dominé par l'admiration de Raphaël et de la Renaissance italienne. Un problème oculaire au milieu des années 1840 l’amène à se tourner vers les arts décoratifs.[4]
Pour la cour d'Angleterre, il livra les décorations du mausolée de la duchesse de Kent en 1860 et les dessins du mausolée du prince Albert en 1861. Il décède le 27 février 1882 à Dresde.
Œuvres (sélection)
Portrait de Jules de Médicis
Moïse selon Esteban Murillo
Pax vobiscum d'après le tableau de Raphaël en possession du comte P. Tosi de Brescia.
Gravure d'après Le Rêve du Chevalier de Raphaël à la National Gallery de Londres.
Le Christ au mont des Oliviers d'après Raphaël à la National Gallery de Londres.
Distribution d'aumônes par saint Laurent depuis la chapelle de Fiesole au Vatican.
Cariatides de Raphaël du Vatican 1852 (15 feuilles).
Polices
Les décorations du pavillon du jardin dans le parc du palais de Buckingham. Londres 1846, est ce que je :10.11588/diglit.33817 .
Spécimens d'art ornemental sélectionnés parmi les meilleurs modèles des époques classiques. 1850 (livre créé pour le compte du gouvernement britannique pour les institutions artistiques avec des fiches de présentation en impression couleur basées sur les meilleurs motifs d'Italie).
Décorations à fresques et stucs d'églises et de palais en Italie aux XVe et XVIe siècles avec descriptions. Thomas Mc Lean, Londres 1854 (anglais, archive.org ).
Adolf Gutbier, Wilhelm Lübke : Œuvre de Rafael : tous les tableaux et fresques du maître en répliques d'après des gravures et des photographies. Adolf Gutbier, Dresde 1875 (Avec gravures de Gruner, archive.org ).
Ouvrages publiés en tant que directeur au Cabinet Royal de Gravure :
Les bas-reliefs de la façade du Duomo d'Orvieto, les sculptures en marbre de l'école pisane. Leipzig 1858 (texte de Braun) ;
« Lo Scaffale », ou pressoirs dans la sacristie de l'église de Sta Maria delle Grazie à Milan. Illustrations des décors peints par Bernardino Luini. Londres 1859-1860.
Liste des dessins originaux de maîtres anciens et nouveaux conservés au Musée royal de Dresde. CC Meinhold & Söhne, Dresde 1862 ( books.google.de ).
Les Voûtes Vertes de Dresde, illustrations des meilleures œuvres de ce musée d'art. CC Weinhold et fils, Dresde 1862 ( archive.org ).
L'architecture en terre cuite de l'Italie du Nord : (XIIe-XVe siècles) ; présentés comme des exemples à suivre dans d'autres pays ; à partir de dessins et de restaurations soignés. John Murray, Londres 1867
Gruner wollte eigentlich Dekorationsmaler werden und begann seine Studien in der Malerei 1815 unter Klinger. Er schrieb sich danach bei Ephraim Gottlieb Krüger an der Dresdner Akademie ein. 1825 konnte er, unterstützt durch Gönner, an Akademie nach Mailand wechseln und unter Giuseppe Longhi und Pietro Anderloni seine Studien fortsetzen. Im Jahr 1828 begann er eine Reise, die ihn in das südliche Frankreich und nach Spanien führte, wo er dem Escorial ein dreimonatiges Studium widmete. Er kehrte 1832 zwischenzeitlich zurück, vollendete den Stich des Porträts von Anton Raphael Mengs und reiste anschließend durch England bis nach Schottland. Einige Madonnen nach Raffael sowie die Aussetzung des Mose (aus der Sammlung in Blenheim Palace) waren die Arbeiten, die ihn dort beschäftigten. Von 1836 bis 1843 lebte Gruner in Rom, wo er hauptsächlich nach Marc Anton studierte und Stiche von einer Folge von Mosaiken unter dem Titel I mosaici della cupola nella cappella Chigiana di S. Maria del Popolo in Roma inventati da Raffaelle Sanzio d’Urbino (Rom 1839)[1] fertigte. Darauf folgten die Fresken an der Decke des Saals des Heliodor. 1842 ging Gruner aufs Neue nach England, um Zeichnungen nach den Raffaelschen Kartons im Hampton Court Palace in der Größe des Originals auszuführen. In London stand er hoch in der Gunst des Prinzgemahls Albert von Sachsen-Coburg und Gotha, für den er in den Jahren 1841 bis 1855 tätig war, und der Königin Victoria. 1845 wurde Gruner zum Kunstberater englisch art adviser der Königin ernannt. Gruner war unter anderem verantwortlich für den Erwerb von etwa 60 Gemälden und Skulpturen, er leitete die Dekorationsarbeiten für den Buckingham Palace und das Osborne House.[2] Er entwarf auch die Pläne für das Frogmore-Mausoleum.[3] Von 1845 bis 1848 wohnte er wiederum in Rom.
Am 2. Juli 1858 wurde er zum Direktor des Dresdener königlichen Kupferstichkabinetts ernannt, erhielt eine Professur an der Akademie und wurde Mitglied der Galeriekommission. Bereits 1863 hatte er mit dem Ankauf von wertvollen spanischen Bildern begonnen, die aus der Sammlung Louis Philippes von London aus nach Dresden gelangten. Ernst Mohn (1835–1912) war einer seiner Schüler an der Akademie. Er reiste fast in jedem Sommer nach London und hielt so seine Beziehungen nach England aufrecht. Hier war Gruner auch für die Arundel Society tätig. Seine eigene künstlerische Tätigkeit stand zumeist im Zeichen der Raffael-Verehrung und der italienischen Renaissance. Ein Augenleiden führte Mitte er 1840er Jahre dazu, dass er sich nunmehr der dekorativen Kunst zuwandte.[4]
Für den englischen Hof lieferte er 1860 die Dekorationen zum Mausoleum der Herzogin von Kent und 1861 die Entwürfe zum Mausoleum für den Prinzen Albert. Er starb am 27. Februar 1882 in Dresden.
Werke (Auswahl)
Porträt des Giulio de Medici
Mose nach Esteban Murillo
Pax vobiscum nach Raffaels Bild im Besitz des Grafen P. Tosi zu Brescia.
Stich nach dem Traum des Ritters von Raffael in der Nationalgalerie London.
Christus am Ölberg nach Raffael in der Nationalgalerie London.
Almosenverteilung des heiligen Lorenz aus der Fiesolekapelle im Vatikan.
Raffael-Karyatiden aus dem Vatikan 1852 (15 Blätter).
Schriften
The decorations of the garden pavilion in the grounds of Buckingham Palace. London 1846, doi:10.11588/diglit.33817.
Specimens of ornamental art selected from the best models of the classical epochs. 1850 (Im Auftrag der britischen Regierung für die Kunstanstalten erstelltes Buch mit Vorlegeblättern in Farbendruck nach den besten Mustern Italiens).
Fresco decorations and stuccoes of churches & palaces in Italy during the fifteenth & sixteenth centuries with descriptions. Thomas Mc Lean, London 1854 (englisch, archive.org).
Adolf Gutbier, Wilhelm Lübke: Rafael-Werk: sämmtliche Tafelbilder und Fresken des Meisters in Nachbildungen nach Kupferstichen und Photographien. Adolf Gutbier, Dresden 1875 (Mit Stichen von Gruner, archive.org).
Als Direktor am königlichen Kupferstichkabinett veröffentlichte Werke:
Die Basreliefs an der Vorderseite des Doms von Orvieto, Marmor-Bildwerke der Schule der Pisaner. Leipzig 1858 (Text von Braun);
„Lo Scaffale“, or presses in the sacristy of the church of Sta Maria delle Grazie at Milano. Illustrations of the painted decorations by Bernardino Luini. London 1859–1860.
Verzeichniss der im Königlichen Museum zu Dresden aufgestellten Original-Zeichnungen alter und neuer Meister. C. C. Meinhold & Söhne, Dresden 1862 (books.google.de).
The Green Vaults Dresden, illustrations of the choicests works in that museum of art. C. C. Weinhold and sons, Dresden 1862 (archive.org).
The Terracotta architecture of North Italy: (XIIth-XV centuries); pourtrayed as examples for imitation in other countries; from careful drawings and restorations. John Murray, London 1867 (archive.org).
Literatur
Gruner, Ludwig, Kupferstecher. In: Meyers Konversations-Lexikon. 4. Auflage. Band 8, Verlag des Bibliographischen Instituts, Leipzig/Wien 1885–1892, S. 506.
Hans Wolfgang Singer: Gruner, Ludwig (Wilhelm Heinrich Ludw.). In: Ulrich Thieme, Fred. C. Willis (Hrsg.): Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart. Begründet von Ulrich Thieme und Felix Becker. Band 15: Gresse–Hanselmann. E. A. Seemann, Leipzig 1922, S. 147–148
